Au cours des 50 dernières années, la productivité du maïs a fait l'objet de progrès fulgurants, bien supérieurs à ceux des autres plantes. Aujourd'hui, les potentiels de rendements ne sont même pas comparables à ceux obtenus 20 ans auparavant, en raison essentiellement des progrès de la génétique (Barrière, 2001). Sur la même période, l'efficience d'utilisation de l'eau n'a pas été améliorée. De ce fait, l'amélioration de la productivité se traduit par des besoins en eau plus importants (d'environ 50% selon différents articles scientifiques).
En régions arides, les conditions de température et d'ensoleillement pourraient permettre de cultiver des variétés très productives (maturité tardive pour production de maïs grain). Mais les ressources en eau nécessaires pourraient ne pas être disponibles, ou coûter trop cher à exploiter, d'où un rendement théorique qui pourrait ne jamais être atteint. Le choix d'une variété dépend donc d'un équilibre entre les besoins hydriques de la plante (liés au rendement potentiel) et la disponibilité en eau.